L’idée de prendre un stage dans un pays en pleine restriction sanitaire était au départ un défi à relever pour moi. Cependant, mon envie d’aller travailler dans la 3ème destination des stagiaires à l’international m’y a encore plus encouragé. Covid oblige, les musées, théâtres, piscines sont fermés à Montréal, mais les circonstances sont une opportunité de voir ce à côté de quoi je serai passé dans une ville de près de 400 ans.
Studyland assure ses stagiaires de vivre l’expérience canadienne sous tous ses aspects, aussi bien au niveau personnel que professionnel. Mais avec toute grande expérience vient des difficultés, l’isolement, le surplus de travail, des exigences qui nous paraissent impossibles à surmonter. C’est grâce à des moments avec nous-mêmes qu’on peut faire le point, dire ce qui ne va pas et avancer. C’est dans les endroits qui font l’essence d’une ville et des gens qui y habitent que je me suis perdu pour oublier les problèmes restés dans ma valise.
La vie professionnelle très active de Montréal que l’on expérimente lors de son stage international peut parfois sembler accablante. On y vient pour faire affaire à travers le hub canadien. Cette exigence couplée aux ambiance corporate des employeurs pèse sur le stagiaire qui débarque dans un nouveau pays et qui n’en a pas l’habitude. C’est donc agréable de soulager la pression en visitant les endroits situés le plus loin de ce monde moderne. En effet, le vieux-Montréal n’a que de vieux le nom car il possède plus que jamais sa place dans ce nouveau monde en effervescence.